lundi 25 mai 2009

Jean-Baptiste Greuze, L’accordée de village, 1761, Paris, Musée du Louvre.


La peinture de la morale et du sentiment :
Jean-Baptiste GREUZE, L’accordée de village, 1761, Paris, Musée du Louvre.



Jean-Baptiste GREUZE, L’accordée de village, 1761, huile sur toile, 92x117 cm, Paris, Musée du Louvre.


Jean-Baptiste Greuze (1725 – 1805) voulait être peintre, contre l’avis de son père qui le voulu architecte.
Il fait son premier apprentissage chez le peintre Grandon, à Lyon, avant de s’installer à Paris vers 1750. Il s’intègre dès lors dans les cercles de collectionneurs. Tout en suivant les cours de l’Académie, il s’éloigne du chemin officiel qui l’aurait mené à concourir pour le Prix de Rome. Il fut cependant agréé en 1755 lorsqu’il présenta au Salon Père de famille qui lit la Bible à ses enfants.
Greuze peint des portraits, des peintures historiques mais il est principalement connu pour ses scènes de genre bien qu’il eut voulu être connu en tant que peintre d’histoire. Ambitionnant d’être reçu en tant que tel à l’Académie, il présenta Septime Sévère reproche à Caracalla d’avoir voulu l’assassiner en 1769. Mais ce fut un échec, l’Académie mettant en avant le fait qu’il peigne des histoires dans un cadre familial, ses œuvres étant dès lors des peintures de genre.
De nombreux collectionneurs s’intéressent à ses œuvres, dont le marquis de Marigny, frère de Mme de Pompadour, favorite du Roi Louis XV. Le marquis acquiert L’Accordée de village, et à la mort de celui-ci, l’œuvre est rachetée par le surintendant du Roi pour le Roi.
C’est en 1761 que Greuze présenta L’Accordée de village au Salon.

En quoi cette œuvre instaure-t-elle Greuze comme « peintre de mœurs » ?


Une scène rustique.
Un intérieur paysan.

La scène est une véritable galerie théâtrale où l’on décèle douze personnages. Une famille paysanne est réunie pour concrétiser le mariage d’une des filles de la famille.
Greuze réalisa plusieurs dessins préparatoires et des gravures qui permettent de nous faire découvrir l’évolution de la mise en place des personnages, notamment celle du personnage du fond, qui monte l’escalier, qui n’apparait qu’à mi-hauteur dans l’œuvre définitive.



J.-B. GREUZE, Etude pour la composition de L’Accordée de village, 1761, grisaille, Paris, Musée du Petit Palais.


Remarquons dès lors la composition en arc de cercle, où les personnages s’enchaînent les uns par rapport aux autres et permettent une lecture dans les deux sens. De même ceux-ci offrent un ensemble d’émotions et de sentiments.
Des thèmes très classiques apparaissent dans la composition des personnages, tels que la vieille femme vénérable et le jeune fiancé, le cadre du foyer.
Notons que les hommes agissent alors que les femmes sont passives, ce qui connote un devoir des hommes face aux sentiments des femmes.
Quelques éléments sont à remarquer dans la composition de l’intérieur, tels que la nature morte représentant une étagère qui porte les pains sur un linge blanc, le fusil, la lanterne, le groupe de poules, qui caractérisent un intérieur paysan.
Cependant c’est à peine si l’on voit la pièce dans laquelle se déroule l’évènement mais l’on peut remarquer une certaine aisance, malgré l’appartenance au monde paysan.


La promesse de mariage.
La scène représente donc un intérieur villageois, où l’on voit un père remettre solennellement à son futur gendre la dot de sa fille. Celui-ci écoute avec attention les propos du père. Le peintre explicite donc ici la cérémonie de la promesse de mariage au cours de laquelle le contrat est dressé devant notaire.
Le titre complet de l’œuvre est par ailleurs Un mariage, et l’instant où le père de l’accordée délivre la dot à son gendre.
Douze personnages sont représentés dans cette scène et sont chacun dans leur rôle. Diderot fait remarquer que la scène est peinte telle qu’elle a du se passer et que chacun fait alors ce qu’il doit.
La jeune fiancée, l’accordée, est émouvante par son attitude mais aussi par son expression de retenue et de douceur contenue dans la position de sa tête et ses yeux, pudiquement baissés. Elle passe un bras au-dessous de celui de son futur époux tout en effleurant la main de ce dernier qu’elle ne semble pas oser prendre. Son autre main est retenue par sa mère en larme, assise sur un fauteuil, voyant le bras de sa fille lui échapper et donc sans doute par extension, sa fille elle-même.
Cet acte officiel qui va bouleverser sa vie suscite, en effet, des réactions diverses parmi les témoins.
La sœur aînée de la fiancée, se trouvant derrière le père, visage appuyé sur une main, regarde la scène avec dépit, semblant être jalouse. Alors que la sœur cadette pleure sur l’épaule de sa sœur qu’elle va perdre et ne semble, au contraire, pouvoir cacher son chagrin.
Les plus jeunes de la fratrie semblent voient l’évènement à leur manière. Le plus jeune s’intéresse aux papiers du notaire posés sur la table alors que le cadet, par exemple se hausse sur la pointe des pieds pour mieux voir. La jeune fille donne du pain à une poule et aux poussins, symboles de la fertilité du mariage.
Le fiancé, fait deux choses en même temps : il reçoit la dot du père et l’écoute. Ce dernier, en effet, a la main tendu vers le fiancé afin de lui remettre la dot et fait un discours sans doute sur les obligations du mariage.
Le tabellion, notaire dans une seigneurie, se trouve au premier plan, dans un décor précisément planté. Il établit le contrat de mariage, tout en écoutant ce que dit le père.
L’originalité de la scène de Greuze se trouve dans le fait qu’il s’oppose aux images d’une Arcadie érotique et aux Pastorales de son temps, comme celles de Boucher. La relation amoureuse est ici attestée par une transaction pécuniaire. Le thème reflète l’organisation, l’ordonnance des personnages. Et cette morale imagée plut à Diderot : « Oh ! Que les mœurs simples sont belles et touchantes, et que l’esprit et la finesse sont peu de choses auprès d’elles ! ».
Il faut aussi faire une incursion dans la vie du peintre, qui a épousé une femme, le ruinant par ses dépenses et multipliait les amants. Sans doute, avec cette œuvre, Greuze rêva d’un idéal avec des épouses attentives et bonnes mères.
Cet idéal fut partagé par les foules et la critique, ajouté à cela une vie campagnarde vu comme idyllique prônée la seconde moitié du XVIIIè siècle.
Diderot, Salon de 1761 : « C'est un père qui vient de payer la dot de sa fille. […] Le peintre a donné à la fiancée une figure charmante, décente et réservée. […] Elle est jolie, vraiment. Une gorge faite au tour qu'on ne voit point du tout. Mais je gage qu'il n'y a rien là qui la relève, et que cela se tient tout seul. Plus à son fiancé, et elle n'eût pas été décente ; plus à sa mère ou à son père, et elle eût été fausse. Elle a le bras à demi passé sous celui de son futur époux, et le bout de ses doigts tombe et appuie doucement sur sa main ; c'est la seule marque de tendresse qu'elle lui donne, et peut-être sans le savoir elle-même. ».


Une peinture morale.
Diderot a laissé une foisonnante description de cette œuvre. Il détaille toutes es beautés du tableau tout en en faisant une description fidèle. Selon Diderot, l’attention prêtée aux moindres détails, l’évocation des nordiques du XVIIè siècle dépassent l’anecdote par la noblesse car les nombreux éléments narratifs restent subordonnés à l’unité d’action.
Greuze soigne la lisibilité du spectateur par l’ordonnance de la composition, l’expression des attitudes et des visages. L’artiste hausse ainsi son art à une certaine dignité, tel la « Grande Manière ».
Par la même il invente un nouveau type de sujet, touchant la bourgeoisie et la noblesse. Les héros de Greuze sont ceux d’une morale quotidienne, populaire et sentimentale ; une « morale de la peinture ». Diderot explique son enthousiasme envers Greuze car celui-ci est le premier en France à conférer à l’art « des mœurs », c'est-à-dire à la moralité mais aussi au concept plus neutre de « tableau des mœurs », tel le genre des peintres hollandais.
Diderot jugea que les scènes morales de Greuze étaient des tableaux au même titre que les œuvres de Poussin, Van Loo ou Le Brun (Essais sur la peinture, 1765).
Cependant, quand le peintre traite un véritable sujet d’histoire, avec Septime Sévère reproche à Caracalla d’avoir voulu l’assassiner (1769), on lui reproche de sortir de son genre.



Un témoin privilégié de son temps.
Salon de 1763, Diderot : « D’abord le genre me plait ; c’est de la peinture morale. Quoi donc ! Le pinceau n’a-t-il pas été assez et trop longtemps consacré à la débauche et au vice ? Ne devons-nous pas être satisfait de la voir concourir enfin avec la poésie dramatique à nous toucher, à nous instruire, à nous corriger et nous inciter à la vertu ? ».
Cette citation est révélatrice de la pensée du temps de Greuze, et de la demande d’une peinture morale. En effet, la décadence des mœurs d’une société galante est associée à une peinture brillante mais artificielle, le raffinement s’opérant dans l’oubli de la nature et donc à une corruption morale.
Dans ce contexte, l’art de Greuze répond à une attente car il s’appuie sur l’observation de la nature et s’oppose ainsi aux frivolités du rococo. Le ton sérieux et moralisateur plait alors à ceux qui prônent la restauration du « Grand Goût ».
Greuze est un acteur et témoin privilégié d’une époque particulièrement mouvante, marquée par des bouleversements sociaux et de mentalités. Il en est le représentant de par ses contradictions, entre libertinage et morale, se cherchant de nouvelles valeurs.


Le milieu du XVIIIè siècle voit naître une littérature sentimentale que l’art chercha à imiter. Sont alors privilégiés le sujet, les intentions et les suggestions sentimentales qui plurent au public.
Greuze pénétra ainsi au centre des mentalités, répondant à une attente et en provoquant l’empathie du spectateur.


BIBLIOGRAPHIE 

* BAILEY (C. B.), Jean-Baptiste Greuze, The Laundress, Los Angeles 2000.
* BARKER (Emma), Greuze and the Painting of Sentiment, PRESS SYNDICATE OF THE UNIVERSITY OF CAMBRIDGE, The Pitt Building, Trumpington Street, Cambridge, 2005.
* DIDEROT (Denis), Essais sur la peinture, Salons de 1759, 1761, 1763, Hermann, Paris, 2007.
* DIDEROT (Denis), Salons, Coll. Folio classique, Ed. Gallimard, Paris, 2008, p.61 – 66, p.90, p.222.
* MUNHALL (Edgar), Jean-Baptiste Greuze 1728-1805, catalogue de l’exposition organisée par le Wadsworth Atheneum, Hartford, 1977
* REX (Walter), « Diderot contre Greuze », Diderot’s counterpoints : the dynamics of contrariety in his major works, Oxford, 1998.


 
The painting of morality and sentiment:Jean- Baptiste GREUZE , The Marriage Contract , 1761 , Paris , Musée du Louvre.
Jean- Baptiste Greuze (1725 - 1805) wanted to be a painter , against the advice of his father who wanted architect.
He made his first apprenticeship with the painter Grandon in Lyon before moving to Paris in 1750 . It therefore incorporates in collector circles . While following the course of the Academy, he moved away from the official path that would lead to compete for the Prix de Rome . However, he was registered in 1755 when he presented at the Salon family man who reads the Bible to his children.
Greuze painted portraits , historical paintings but is best known for his genre scenes although he had wanted to be known as a history painter . Aspiring to be received as such at the Academy , he presented Severus Caracalla accuses of trying to assassinate him in 1769. But it was a failure , the Academy highlighting the fact that he paints stories in a family setting , since his works are genre paintings .
Many collectors are interested in his works, including the Marquis de Marigny , brother of Madame de Pompadour , mistress of King Louis XV . The Marquis acquires Granted The village and the death of the latter , the work was acquired by the Superintendent of the King for the King.
It is in 1761 that introduced the Greuze Granted village at the show.
How does this work establishes she Greuze as " painter of manners "?

A rustic scene .A peasant inside.
The scene is a real theatrical gallery where twelve characters are detected . A peasant family met to realize the wedding of one of the daughters of the family .
Greuze made ​​several preparatory drawings and prints that allow us to discover the evolution of the development of the characters, especially the character's background , which goes up the stairs , which appears only in the mid- height definitive work.
Note therefore the composition arcuate , where the characters are linked with each other and allow reading in either direction . Also they offer a set of emotions and feelings.
Very classic themes appear in the composition of the characters, such as the venerable old woman and the young fiance, part of the home.
Note that the men then act that women are passive , which connotes a duty men cope with feelings of women.
Some elements are observed in the composition of the interior , such as the still life depicting a shelf that carries the bread on a white cloth , the gun, the lantern, the group of hens that characterize a peasant inside.
However, this is hardly seen the room in which the event takes place but we can see a certain ease , despite belonging to the peasant world .

The promise of marriage.
The scene represents a villager inside, where we see a father solemnly back to his future son dowry of his daughter. This listening carefully to what the father. The explicit painter so here ceremony the promise of marriage during which the contract is drawn up before a notary.
The full title of the work is also a marriage , and the moment when the father of the bride delivers granted to his son .
Twelve characters are represented in this scene and each in their role. Diderot noted that the scene is painted as it must have happened and then everyone does what he must .
The young bride , the given , is moving with his attitude but also by its expression of restraint and sweetness contained in the position of his head and his eyes modestly downcast . She puts an arm below that of her future husband while touching the hand of him that she does not seem to dare to take . His other hand is held by his mother in tears , sitting on a chair , seeing her daughter's arm to escape and thus probably by extension, her daughter herself.
This official act that will change his life poses , in fact, different reactions from witnesses.
The elder sister of the bride, behind his father, face resting on one hand , watching the scene angrily , appearing to be jealous. While the younger sister crying on the shoulder of her sister and she will lose seems , however, to hide his grief.
The youngest of the siblings seem to see the event in their own way . The youngest is interested in papers of the notary on the table while the younger, for example, rising on tiptoe to see better. The girl gives food to a hen and chicks , fertility symbols of marriage.
The fiance, does two things simultaneously : it receives the dowry the father and listening. The latter, in fact, has tended towards the bridegroom to give him the dowry and made ​​a speech probably hand the obligations of marriage.
The notary , notary in a manor , is in the foreground, in a setting specifically planted . It establishes the marriage contract, while listening to what the father said.
The originality of the scene Greuze is in the fact that it is opposed to erotic images of Arcadia and the Pastoral of his time , such as Boucher . The relationship here is evidenced by a financial transaction. The theme reflects the organization , the order of the characters. And this moral imaged pleased Diderot : " Oh ! That simple manners are beautiful and touching , and the spirit and finesse are few things from them ! ".
It should also make a foray into the life of the painter , who married a woman from ruining the expenses and multiplied lovers . Undoubtedly , with this work, Greuze dreamed of an ideal with attentive wives and good mothers .
This ideal was shared by the crowds and the critics, it added to a country seen as idyllic life advocated the second half of the eighteenth century.
Diderot , Salon of 1761 : "This is a father who has to pay a dowry for his daughter. [ ... ] The painter gave the bride a charming figure , decent and dedicated . [ ... ] She's pretty , really. A groove made ​​to turn things not seen at all. But I bet there is nothing here that over, and it stands alone. More to her fiancé, and she would not have been decent , more to her mother or her father, and she had been wrong. She spent half her arm under that of her future husband, and her fingertips and pressed gently falls on his hand , which is the only brand of affection she gives him , and perhaps without knowing it itself . ".

Moral painting.
Diderot has left a rich description of this work. It details all are beauties of the table while making an accurate description . According to Diderot , attention to detail , the evocation of the seventeenth century Nordic beyond the anecdote by the nobility as many narrative elements are subordinate to the unity of action.
Greuze treats the readability of the viewer by the order of the composition , the expression of attitudes and faces. The artist and his art up to a certain dignity , as the "Great Way ".
At the same he invented a new type of subject, involving the bourgeoisie and nobility. Heroes Greuze are those of a legal daily , popular and sentimental , a "moral of the painting." Diderot explains his enthusiasm for Greuze because it is the first in France to give the art " morals " , that is to say, morality but also more neutral concept of " table manners " as the kind of Dutch painters .
Diderot thought that moral scenes were Greuze paintings as well as works by Poussin, Van Loo and Le Brun ( Essays on painting , 1765 ) .
However, when the painter treats a real subject of history, with Septimius Severus Caracalla accuses of trying to murder ( 1769 ) , is accused of leaving her kind .

A privileged witness of his time.
Salon of 1763 , Diderot : " First, the kind I like , that is the moral painting. What then? The brush has he not been long enough and too devoted to debauchery and vice ? Should we not be happy to see finally compete with the dramatic poetry to touch us , to teach us , correct us and lead us to virtue? ".
This quote reveals the thinking time of Greuze , and demand a moral painting. Indeed, the moral decadence of a gallant company is associated with a brilliant but artificial painting , refinement is operating in the oblivion of nature and therefore moral corruption .
In this context , the art of Greuze meets an expectation because it is based on the observation of nature and thus opposes the frivolities of the Rococo . The serious and preachy then pleases those who advocate the restoration of the "Great Taste ".
Greuze is a particularly moving time actor and privileged witness , marked by social upheaval and attitudes. He is the representative of its contradictions between libertarianism and moral , is seeking new values.
The middle of the eighteenth century saw the birth of a sentimental literature that sought to imitate art . Are then privileged topic , intentions and sentimental suggestions pleased the public.
Greuze and entered the center of thinking , responding to a waiting and causing empathy of the viewer.


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这幅画的道德和情操:让 - 巴蒂斯特GREUZE ,婚姻合同, 1761年,巴黎的卢浮宫。
让 - 巴蒂斯特·格勒兹(1725 - 1805)想成为一名画家,他的父亲希望建筑师反对意见。
他做了他的第一个学徒在里昂与画家Grandon之前,于1750年移居巴黎。因此,它集成在收藏家圈子。在学院的过程中,他从官方的路径,这将导致争夺罗马大奖搬走。然而,他在1755年注册时,他提出了在沙龙家人读“圣经”的人,谁给他的孩子。
格勒兹画肖像画,历史画,但最出名的是他的风格场景,虽然他想知道作为一个历史画家。有志例如在奥斯卡,他提出西弗勒斯卡拉卡拉指责在1769年试图暗杀他。但它是一个失败,学院突出的事实,他描绘了在家庭环境的故事,因为他的作品是风俗画。
许多收藏家有兴趣在他的作品中,包括马里尼侯爵,庞巴度夫人的兄弟,国王路易十五的情妇。授予侯爵收购后者的村庄和死亡,被收购工作由监督为王之王。
它是在1761年在展会上介绍格勒兹授出村。
这项工作是如何建立自己格勒兹“画家礼仪” ?

一个质朴现场。里面的农民。
现场是一个真正的戏剧画廊中检测到12个字符。遇见一个农民家庭,实现了一个家庭的女儿的婚礼。
格勒兹提出了一些筹备素描和版画,使我们能够发现人物的发展,尤其是人物的背景下,上升的楼梯,只出现在中等高度的演变明确的工作。
因此,请注意该组合物的弧形,其中的字符是相互联系的,并允许在任一方向读。此外,他们还提供了一套情绪和情感。
非常经典的主题中出现的字符组成的,如久负盛名的老女人和年轻的未婚夫,家庭的一部分。
请注意,男人,然后采取行动,妇女是被动的,其中蕴含的责任人,面对感情的女性。
有些元素中观察到的内部组成,如静物描绘携带的面包架子上的一块白布,枪,灯笼,母鸡组里面一个农民的特点。
然而,这是很难看到事件发生的房间内得到一定缓解,但我们可以看到,尽管属于农民的世界。

婚姻的承诺。
现场代表里面的村民,在这里我们看到了父亲郑重地回他的未来的儿子,他的女儿的嫁妆。仔细聆听父亲。明确的画家,所以在这里仪式婚姻的承诺在合同拟定在公证员面前。
作品的标题也是一个结婚的那一刻,当新娘的父亲提供了授予他的儿子。
12个字符表示,在这个场景中,每个在他们的角色。狄德罗指出,场景画,因为它必须发生的,然后每个人都在做什么,他必须。
年轻的新娘,正与他的态度,但其表达克制和甜味中包含的位置,他的头,他的眼睛温和沮丧。她把她未来的丈夫的手臂下方,而碰到他的手,她似乎并没有敢于承担。他的另一只手是由他的母亲举行的眼泪,坐在椅子上,看到女儿的手臂逃脱,并因此很可能通过扩展,她的女儿自己。
这位官员的行为,这将改变他的生活构成,事实上,从证人的不同反应。
新娘的姐姐,父亲身后,脸上休息,一方面,愤怒地看着眼前的一幕,出现的是嫉妒。虽然妹妹的肩膀上哭了她的妹妹,她将失去,但是,似乎隐藏了他的悲痛。
最年轻的兄弟姐妹似乎在用自己的方式看到事件。最年轻的是桌子上感兴趣的公证文件,而年轻的,例如,蹑手蹑脚,看到更好的上升。女孩给食物一只母鸡和小鸡,婚姻生育能力的象征。
未婚夫,同时做两件事情:它接收嫁妆的父亲和倾听。事实上,后者倾向于新郎给他的嫁妆,并发表了讲话可能到手的婚姻义务。
公证,公证员在一个庄园,是在前台,在设置专门种植。它建立了婚约,一边听父亲说什么。
独具匠心的场景格勒兹是事实,这是不是色情图片阿卡迪亚和田园等他的时候,鲍彻。这里的关系,证明了金融交易。该主题反映了组织的顺序字符。这种道德成像高兴狄德罗:“哦!简单的方式是美丽的,感人的,精神和技巧的几件事情,从他们! “ 。
它也应该做一个生活的画家,谁娶了一个女人从破坏的费用,再乘以爱好者进军。毫无疑问,与这项工作, ,格勒兹梦想的理想与细心的妻子和好母亲。
分享这一理想的人群和批评,看到一个国家主张下半年的18世纪田园生活。
狄德罗,沙龙1761 : “这是一个父亲是谁支付他女儿的嫁妆。 [...] ,画家送给新娘一件迷人的身材,体面和专用的。 [...]她很漂亮,真的。一个凹槽,把没见过的东西。但我敢打赌,超过这里没有什么,它是独立的。她的未婚夫,她不会是体面的,她的母亲或父亲,她错了。她花了半个下她的手臂,她未来的丈夫,她的指尖,轻轻按下落在他的手,这是她给他的唯一品牌的感情,也许不知道它本身。 “ 。

道德绘画。
狄德罗留下了丰富的描述这项工作。它详细介绍了表都是美女,而作出一个准确的描述。根据狄德罗,注重细节,唤起十七世纪北欧贵族的轶事之外,许多叙事元素都服从统一行动。
,格勒兹对待观众的可读性的顺序组成,表达态度和面。艺术家和他的艺术到了一定的尊重,作为“伟大的方式” 。
在同他发明了一种新类型的题目,涉及的资产阶级和贵族。英雄格勒兹那些每日的法律,流行和感伤, “道德的画。 ”狄德罗格勒兹,因为它是法国第一给艺术的“道德” ,也就是说,道德也较为中性的“餐桌礼仪”的概念来解释他的热情荷兰画家的那种。
狄德罗认为道德场景以及格勒兹画普桑,范Loo和勒布伦(散文绘画, 1765年)的作品。
然而,当画家对待一个真正的历史主体,塞维鲁卡拉卡拉指控试图谋杀(1769 ) ,被指控离开她的那种。

特权的证人,他的时间。
沙龙1763年,狄德罗: “首先,我喜欢的那种,那是道义上的绘画。还有什么呢?刷,他没有得到足够长的时间,并太致力于放荡和副?我们不应该高兴地看到,一决高下戏剧性的诗歌触动我们,教我们,纠正我们,导致我们凭借? “ 。
这句话揭示格勒兹思考的时间,并要求道德的绘画。事实上,道德堕落的献殷勤公司的相关辉煌的,但人工绘画,细化经营性质遗忘,因此道德腐败。
在这方面,格勒兹的艺术满足的期望,因为它是基于对自然的观察,因而反对无聊的洛可可。严肃和说教,然后取悦那些谁主张恢复“大味道” 。
格勒兹是一个特别感人的时间演员和特权的见证,标志着社会动荡和态度。他是代表其自由意志和道德之间的矛盾,正在寻求新的价值观。
十八世纪的中间看到一个感性的文学的诞生,试图模仿艺术。然后特权的话题,高兴了公众的意图和感伤建议。
格勒兹,并进入中心的思维,回应的等待,造成观众感同身受。


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La pintura de la moral y el sentimiento :Jean - Baptiste Greuze , El contrato de boda , 1761 , París, Musée du Louvre.
Jean -Baptiste Greuze (1725 - 1805) quería ser pintor, en contra del consejo de su padre que quería arquitecto.
Hizo su primer aprendizaje con el pintor Grandon en Lyon antes de trasladarse a París en 1750. Por lo tanto, incorpora en los círculos de colectores . Al seguir el curso de la Academia , que se apartó de la ruta oficial que llevaría a competir por el Premio de Roma . Sin embargo, se registró en 1755 , cuando se presentó en el Salón de hombre de familia que lee la Biblia a sus hijos.
Greuze pintó retratos , cuadros históricos, pero es mejor conocido por sus escenas de género a pesar de que quería ser conocido como un pintor de historia . Aspirando a ser recibido como tal en la Academia , presentó Severus Caracalla acusa de tratar de asesinarlo en 1769. Pero fue un fracaso, la Academia destaca el hecho de que él pinta historias en un ambiente familiar , ya que sus obras son pinturas de género .
Muchos coleccionistas están interesados ​​en sus obras , como el marqués de Marigny , hermano de Madame de Pompadour , la amante del rey Luis XV . El marqués adquiere concedido el pueblo y la muerte de este último , la obra fue adquirida por el Superintendente del Rey para el Rey.
Es en 1761 que introdujo el pueblo Concedido Greuze en la feria.
¿Cómo se establece el trabajo que Greuze como " pintor de costumbres "?

Una escena rústica.Un campesino en el interior.
La escena es una galería teatral real donde se detectan doce caracteres. Una familia de campesinos se reunieron para realizar la boda de una de las hijas de la familia.
Greuze hizo varios dibujos preparatorios y las impresiones que nos permiten descubrir la evolución del desarrollo de los personajes , sobre todo los antecedentes del personaje , que sube las escaleras , que aparece sólo en la mitad de la altura obra definitiva .
Tenga en cuenta por lo tanto, la composición arqueada , donde los personajes están vinculados entre sí y permitir la lectura en cualquier dirección . También ofrecen un conjunto de emociones y sentimientos.
Muy temas clásicos aparecen en la composición de los personajes , como la anciana venerable y el joven prometido, parte de la casa.
Tenga en cuenta que los hombres actúan entonces que las mujeres son pasivas , que connota un hombre deber hacer frente a los sentimientos de las mujeres.
Algunos elementos se observan en la composición del interior , como el bodegón que representa una plataforma que lleva el pan en un paño blanco, el arma, la linterna, el grupo de gallinas que caracterizan a un campesino en su interior.
Sin embargo, esto apenas se ve la sala donde se realiza el evento , pero podemos ver una cierta facilidad , a pesar de pertenecer al mundo campesino .

La promesa de matrimonio.
La escena representa a un campesino en el interior, donde vemos a un padre solemnemente a su futuro hijo de la dote de su hija . Esta escucha con atención lo que el padre. El pintor expresa asique ceremonia de la promesa de matrimonio durante el cual el contrato se establece ante notario .
El título completo de la obra es también un matrimonio, y el momento en que el padre de la novia ofrece concedió a su hijo.
Doce personajes están representados en esta escena y cada uno en su papel. Diderot observó que la escena está pintada como debe haber sucedido , y entonces todo el mundo hace lo que debe.
La joven esposa , lo dado , se mueve con su actitud , sino también por su expresión de moderación y dulzura que figura en la posición de la cabeza y los ojos modestamente bajos. Ella pone un brazo por debajo de la de su futuro marido mientras toca la mano del que ella no parece atreverse a tomar. Su otra mano está en manos de su madre llorando, sentada en una silla , al ver el brazo de su hija para escapar y así probablemente por extensión , su propia hija .
Este acto oficial que va a cambiar su vida plantea , de hecho , diferentes reacciones por parte de los testigos.
La hermana mayor de la novia, detrás de su padre , con la cara apoyada en una mano , mirando la escena con enojo , que parece ser celoso. Mientras que la hermana menor de llorar en el hombro de su hermana y ella perderá parece , sin embargo , para ocultar su dolor .
El más joven de los hermanos parecen ver el evento a su manera . El más joven se interesa por los papeles del notario en la mesa , mientras que el más joven , por ejemplo , el aumento de puntillas para ver mejor. La niña da de comer a una gallina y los pollitos , símbolos de la fertilidad del matrimonio .
El novio , hace dos cosas al mismo tiempo : recibe la dote que el padre y la escucha . Esta última , de hecho , ha tendido hacia el novio para darle la dote y pronunció un discurso probablemente entregar las obligaciones del matrimonio .
El notario , notario en una casa solariega , está en primer plano , en un entorno plantado específicamente . Establece el contrato de matrimonio , mientras escucha lo que dijo el padre.
La originalidad de la Greuze escena es en el hecho de que se opone a las imágenes eróticas de Arcadia y la pastoral de su tiempo, como Boucher. La relación aquí se evidencia en una transacción financiera. El tema refleja la organización , el orden de los caracteres . Y esta moral con imagen Diderot complacido : " ¡Oh ! Eso maneras simples son hermosas y conmovedoras , y el espíritu y la delicadeza son algunas cosas de ellos! " .
También debería hacer una incursión en la vida del pintor, que se casó con una mujer de arruinar los gastos y los amantes multiplicado . Sin lugar a dudas , con este trabajo, Greuze soñaba con un ideal , con esposas y buenas madres atentos .
Este ideal era compartido por las multitudes y los críticos , se añadió a un país visto como la vida idílica defendió la segunda mitad del siglo XVIII.
Diderot , Salon de 1761 : "Se trata de un padre que tiene que pagar una dote para su hija . [ ... ] El pintor se dio a la novia una figura encantadora , decente y dedicado. [ ... ] Es bonita , de verdad. Un surco hecho para cambiar las cosas que no se ven en absoluto. Pero apuesto a que no hay nada aquí que a lo largo , y se encuentra solo . Más para su novio y ella no hubiera sido digno, más que su madre o su padre , y ella se había equivocado . Pasó la mitad de su brazo bajo el de su futuro marido , y sus dedos y presiona suavemente cae en la mano, que es la única marca de afecto que ella le da , y tal vez sin saberlo, en sí . " .

Pintura Moral.
Diderot ha dejado una rica descripción de este trabajo. En él se detallan todas son bellezas de la tabla mientras que hace una descripción exacta. Según Diderot , atención al detalle , la evocación del siglo XVII nórdica más allá de la anécdota por la nobleza como muchos elementos narrativos están subordinadas a la unidad de acción .
Greuze trata la lectura del espectador por el orden de la composición, la expresión de actitudes y caras. El artista y su arte hasta una cierta dignidad , ya que la " Gran Vía " .
Al mismo inventó un nuevo tipo de sujeto , que implica la burguesía y la nobleza. Heroes Greuze son las de un diario legal , popular y sentimental, una " moral de la pintura. " Diderot explica su entusiasmo por Greuze , porque es la primera vez en Francia para dar los "moral" del arte , es decir , la moral , sino también el concepto más neutral de los " modales en la mesa ", como el tipo de los pintores holandeses.
Diderot creía que las escenas morales eran pinturas Greuze , así como obras de Poussin , Van Loo y Le Brun ( Ensayos sobre la pintura , 1765 ) .
Sin embargo, cuando el pintor trata un tema real de la historia , con Septimio Severo, Caracalla acusa de tratar de asesinar ( 1769 ) , está acusado de dejar a su clase .

Un testigo privilegiado de su tiempo.
Salon de 1763, Diderot : " En primer lugar, el tipo que me gusta, que es la pintura moral. ¿Qué, pues ? El cepillo no ha sido lo suficientemente largo y demasiado dedicado al libertinaje y el vicio ? ¿No deberíamos estar contentos de ver por fin competir con la poesía dramática de tocarnos , nos enseña , nos corrige y nos conduce a la virtud ? " .
Esta cita revela el tiempo pensando en Greuze , y exigir una pintura moral. De hecho , la decadencia moral de una sociedad galante se asocia con un brillante pero la pintura artificial , el refinamiento está funcionando en el olvido de la naturaleza y por lo tanto, la corrupción moral.
En este contexto , el arte de Greuze cumple la expectativa , ya que se basa en la observación de la naturaleza y por lo tanto se opone a las frivolidades del rococó. La grave y sermonear a continuación agrada los que abogan por la restauración de la "gran gusto " .
Greuze es un actor momento particularmente conmovedor y testigo privilegiado , marcado por la agitación social y las actitudes . Él es el representante de las contradicciones entre el liberalismo y la moral , está buscando nuevos valores.
La mitad del siglo XVIII fue testigo del nacimiento de una literatura sentimental que pretendía imitar el arte . Son entonces el espacio privilegiado , intenciones y sugerencias sentimentales agradó al público.
Greuze y entró en el centro del pensamiento , en respuesta a una empatía esperando y haciendo del espectador.


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道徳感情の塗装:ジャン=バティスト·グルーズ、結婚契約、 1761年、パリ、ルーヴル美術館。
ジャン=バティスト·グルーズ(1725 - 1805 )は、建築家を望んでいた彼の父の助言に対して、画家になりたかった。
彼は1750年にパリに移動する前に、リヨンの画家Grandonと彼の最初の見習いをした。したがって、コレクター界で搭載しています。アカデミーのコースを踏襲しつつ、彼はローマ大賞を競うつながる公式パスから離れる。彼は子供たちに聖書を読み取るサロンファミリーマンで発表されたときしかし、彼は1755年に登録されました。
グルーズは、肖像画、歴史的絵画を描いたが、彼は歴史画家として知られるように望んでいたものの、最高の彼の風俗で知られています。アカデミーでのように受信されることを熱望、彼はセウェルスカラカラは1769年に彼を暗殺しようとするので非難提示。しかし、それは失敗、彼の作品は、風俗画であるため、彼は、家族の設定で物語を描いているという事実を強調アカデミーだった。
多くのコレクターは、侯爵マリニー、ポンパドゥール夫人の弟、国王ルイ15世の愛人を含む彼の作品に興味を持っています。侯爵は、村と後者の死を付与取得作業は王のために王の警視に買収された。
それはショーでグルーズ付与村を導入しました1761年である。
どのようにこの作品は、彼女は"マナーの画家"としてグルーズ確立でしょうか?

素朴なシーン。農民の内部。
シーンは12文字が検出された本当の演劇ギャラリーです。農民の家族は、家族の娘の一つの結婚式を実現するために会った。
グルーズは、私たちは、文字の開発の進化、中間高さにのみ表示されます階段を上がって、特にキャラクターの背景を、発見することができ、いくつかの準備の図面やプリントを作った決定的な仕事。
文字は相互にリンクされているので、合成弓形を、注意してどちらの方向に読んで許す。また、彼らは感情と感情のセットを提供しています。
非常に古典的なテーマは、このような由緒ある老婆と若い婚約者、自宅の一部として文字の組成に表示されます。
男性が女性の気持ちに対処する義務を暗示男性はその後、女性は受動的であることを行動することに注意してください、 。
いくつかの要素は、白い布、銃、ランタン、農民の内部を特徴付ける鶏のグループ上でパンを運ぶ棚を描いたような静物などのインテリアの組成で観察されています。
しかし、これはほとんどのイベントが行われますが、我々は農民の世界に属しているにもかかわらず、特定の容易さを見ることができている部屋を見られない。

結婚の約束。
シーンは、我々は彼の娘の彼の将来息子持参金に厳粛に戻って父を参照村人の内部を表します。これはどのような父親に注意深く耳を傾け。明示的な画家ので、ここで契約が公証人の前に策定されている間の結婚の儀式約束。
作品の完全なタイトルはまた結婚し、花嫁の父が息子に付与実現瞬間です。
12文字は、その役割は、このシーンとそれぞれで表されます。ディドロは、それが起こっている必要があり、その後、誰もが何を彼がしなければならない場合と同様にシーンが描かれていることを指摘した。
若い花嫁は、与えられただけでなく、控えめなダウンキャスト彼の頭と彼の目の位置に格納されている拘束と甘さのその発現によって彼の態度で動いている。彼女が取ることを敢えてしていないようことを彼の手に触れながら彼女は未来の夫のそれより下の腕を置きます。もう一方の手は、彼女の娘自身、逃れるために彼女の娘の腕を見て、したがって、おそらく拡張によって、椅子に座って、涙で彼の母親によって保持されている。
彼の人生が変わりますこの公式の行為は、実際には、証人とは異なる反応を引き起こします。
彼の父の後ろに新婦の姉が、 、 、一方で休んで怒ってたシーンを見て、嫉妬するように見える顔。彼女の妹の肩に泣いて、彼女は失うことになる妹は思えますが、しかし、彼の悲しみを隠すため。
兄弟の末っ子は、独自の方法でイベントを見ているようだ。最年少は、テーブル上の公証人の論文に興味を持っている一方、若年層、例えば、よく見えるようにつま先で上昇。女の子は鶏とひよこ、結婚の出生シンボルに食べ物を与えます。
婚約者は、同時に2つのことを行います:それは持参金父とリスニングを受け取ります。後者は、実際には、彼の持参金を与えることを花婿に向けて傾向があったと演説は、おそらく結婚の義務を手渡しました。
公証人、荘園で公証人は、特に植え設定では、フォアグラウンドにある。父が言ったことを聞きながら、それは、結婚の契約を確立します。
シーングルーズの独創性は、それがエロチックアルカディアの画像や、ブーシェなど、当時の牧歌的に反対しているという事実にある。ここでの関係は、金融取引によって証明されています。テーマは、組織、文字の順序を反映している。そしてこの道徳的な画像化された満足ディドロ: "ああ!シンプルなマナーは美しく、感動的、そして精神と​​技巧であること、そこからいくつかの事です! " 。
また、費用および掛け愛好家を台無しから女性と結婚画家の人生への進出を行う必要があります。確かに、この作品で、グルーズは気配り妻と良い母親との理想を夢見ていた。
この理想は、群衆や批評家によって共有され、それは、18世紀後半を提唱し牧歌的な生活として見る国に追加された。
ディドロ、 1761年のサロンには: "これは彼の娘のために持参金を支払わなければならない父親です。 [...]画家、花嫁のまともな、専用の魅力的な姿を与えた。 [...]彼女はかなり、本当にです。溝は全く見ていないものを回すために作られた。しかし、私は何もここでそれ以上の存在しない賭け、それは一人で立っている。彼女の婚約者へのより多くの、そして、彼女は、彼女の母親や父親にもっとまともななかったでしょうし、彼女が間違っていた。彼女は半分彼女の未来の夫のそれの下で彼女の腕、と彼女の指先を過ごし、それを知らずに、おそらく、彼女は彼を与える愛情の唯一のブランドである、彼の手に落ちると、そっと押しそのもの。 " 。

道徳的な絵画。
ディドロは、この作品の豊かな記述を残している。正確な記述をしながらそれの詳細は、すべてのテーブルの美しさです。ディドロ、細部へのこだわりによると、多くの物語の要素として貴族によって逸話を超えた北欧の17世紀喚起は、アクションの団結に従属する。
グルーズは、組成物の順序、態度や顔の表情で視聴者の読みやすさを扱います。 "素晴らしい道"として気品にアップアーティストと彼の芸術、 。
同時に彼はブルジョアや貴族を含む、対象の新しいタイプを考案しました。ヒーローグルーズは、 、毎日法的人気と感傷的のもので、 "絵画の道徳的な。 "それがアート "道徳" 、と言うことです、モラルもとして "テーブルマナー"の、より中立な概念を与えることをフランスでは最初であるため、ディドロはグルーズのための彼の熱意を説明オランダの画家の一種。
ディドロは、道徳的なシーングルーズ絵画同様プッサン、ヴァンルーとル·ブラン(絵画のエッセイ、 1765年)の作品と思っていた。
しかし、画家がセプティミウスセウェルスカラカラで、歴史の本当の主題を扱う際に、殺人( 1769 )しようとする彼女の非難種類を離れると非難されています。

彼の時間の特権証人。
1763年のサロン、ディドロ: "まず、道徳的な絵です私の好きな​​種類、 。それから?ブラシは、彼は十分な長されて、あまりにも放蕩、逆に専念していません?我々は最終的に私たちに触れる劇的詩と競う見て満足すべきではない、私たちを教えるために、私たちを修正し、美徳につながる? " 。
この引用は、グルーズの思考時間を明らかにし、道徳的な絵を求めています。確かに、勇敢な会社の道徳的退廃が輝かしいしかし人工絵画に関連付けられている、洗練された自然の忘却、したがって道徳的腐敗で動作しています。
この文脈において、グルーズの芸術は、それが自然の観察に基づいているので、期待を満たしていますので、ロココのfrivolitiesに反対している。深刻な説教はその後、 "大味"の復活を提唱人を喜ばす。
グルーズは、社会的混乱や態度でマーク特に移動時間の俳優と特権証人です。彼は、リバタリアニズムとモラルの間でその矛盾を代表する新たな価値観を求めている。
18世紀半ばには芸術を模倣しようとした感傷的な文学の誕生を見た。その後特権トピック、意図と感傷提案が国民を満足しています。
グルーズおよびビューアの待っていると原因共感への対応、思考の中心に入った。


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