jeudi 7 octobre 2010

Les 9 Muses.

Calliope :
Καλλιόπη / Kalliópê, « qui a une belle voix ».
Elle représente : le « bien dire », l'éloquence, la poésie épique.
Ses attributs : couronne d'or, livre, tablette et stylet, trompette.

Clio :
Κλειώ / Kleiố, « qui est célèbre ».
Elle représente : épopée, histoire.
Ses attributs : couronne de laurier, cygne, livre ou rouleau, tablette et stylet, quelquefois trompette.

Érato :
Ἐρατώ / Eratố, « l’aimable ».
Elle représente : élégie et poésie amoureuse, érotique et anacréontique, art lyrique et choral.
Ses attributs : couronne de myrte et de rose, tambourin, lyre, viole, cygne.

Euterpe :
Εὐτέρπη / Eutérpê, « la toute réjouissante ».
Elle représente : musique à danser, musique.
Ses attributs : flûte simple ou double et un autre instrument de musique (trompette).

Melpomène :
Μελπομένη / Melpoménê, « la chanteuse ».
Elle représente : chant, tragédie (ou toute poésie grave et sérieuse).
Ses attributs : cor, couronne de pampre de vigne, épée, masque tragique, sceptre à ses pieds.

Polymnie :
Πολυμνία / Polymnía, « celle qui dit de nombreux hymnes ».
Elle représente : chants nuptiaux, de deuil, pantomime,rhétorique.
Ses attributs : couronne de perles, instrument de musique (souvent un orgue).

Terpsichore :
Τερψιχόρα / Terpsichóra, « la danseuse de charme ».
Elle représente : danse et poésie légère, danse.
Ses attributs : couronne de guirlande, instrument de musique à cordes (viole, lyre par exemple).

Thalie :
Θάλεια / Tháleia, « la florissante, l’abondante ».
Elle représente : comédie, poésie pastorale.
Ses attributs : couronne de lierre, instrument de musique (souvent viole), masque comique, rouleau.

Uranie :
Οὐρανία / Ouranía, « la céleste ».
Elle représente : astrologie, astronomie.
Ses attributs : compas, couronne d'étoiles, globe.

jeudi 2 septembre 2010

Exponaute.

http://www.exponaute.com/

Exponaute met à disposition un outil de recherche simple et intuitif grâce auquel l’internaute sélectionne des expositions en parfaite affinité avec ses goûts. La multiplication des clés d’entrée par domaine artistique, période historique, arrondissement, jour d’ouverture et même tarif, lui garantit des résultats pertinents.



>> http://clio-histoire.forumactif.net/expositions-conferences-f35/exponautecom-t108.htm#138

jeudi 6 mai 2010

Histoire des bibliothèques anciennes.

Site sur l'histoire des bibliothèques anciennes :








Libraria est un site consacré à l’histoire des bibliothèques anciennes, du haut Moyen Âge aux collections de l’époque moderne. Il est financé par l’ANR dans le cadre du projetBiblifram (« Les bibliothèques, matrices et représentations des identités de la France médiévale ») qui associe l’IRHT, le Département des manuscrits de la BNF, le CIHAM de Lyon et la Médiathèque de l’agglomération troyenne. Il est géré par l’équipe deCodicologie, histoire des bibliothèques et héraldique de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes.

L’objectif de Libraria est de donner accès à la documentation sur les bibliothèques anciennes d’Europe par des publications scientifiques (éditions d'inventaires anciens, catalogues de manuscrits...), en particulier par la publication en ligne d'un nouveau répertoire d'inventaires des bibliothèques médiévales de France (BMF), par des informations bibliographiques sur les collections anciennes de manuscrits (Biblioblog), et par des annonces de formations. Le site propose un accès rapide à l’information par troix index : possesseurs anciens, manuscrits, appartenances religieuses.


En revanche, Libraria ne permet pas d'interrogations fines sur le contenu des inventaires et des manuscrits : ce sera le rôle d'une base de données sur les collections de manuscrits et d’imprimés de l’Europe médiévale et moderne, Bibale. Cette base est en cours de réalisation, et sera accessible en ligne dès que son contenu sera significatif.

Toutes les contributions sont les bienvenues sur Libraria (en allemand, anglais, espagnol, français, italien, néerlandais) : n’hésitez pas à poster vos informations ou vos articles dans chacune des rubriques du site.



mercredi 31 mars 2010

Familistère de Guise.




Téléphone : 03 23 61 35 36 (00 33 3 23 61 35 36)
du mardi au dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Fax : 03 23 05 85 95 (00 33 3 23 05 85 95)
E-mail : accueil@familistere.com
Courrier :
Familistère de Guise
Service réservations des visites
262 - 263, Familistère Aile Droite
02 120 Guise


Site Internet : http://www.familistere.com








Le Familistère de Guise ou Palais social se situe au centre de la ville de Guise pour montrer que c’est un modèle applicable dans une ville, dans la presqu’île formée par l’Oise. Il reprend les particularités du Phalanstère de Fourier. Jean-Baptiste Godin commence la construction du Familistère en 1858. La place du Palais social est marquée par une statue de Jean-Baptiste André Godin, inaugurée en 1889. Par un geste du bras gauche, Godin apparaît comme un bienfaiteur et désigne le Palais et son usine.




Les premiers logements d’habitations sont construits dans l’aile gauche du Palais social. Elle est toutefois différente aujourd’hui (balcons, toiture à la flamande) car elle a été démolie en 1918 et reconstruite en 1924. Suivront aussi les constructions du Pavillon central (1865) et de l’aile droite (1877) où habitera J.B. Godin. Ils forment trois parallélogrammes comprenant au total 494 logements. Les appartements sont disposés autour d’une vaste cour intérieure, dallées d’une mosaïque et couverte d’une verrière, sur trois étages. Quatre escaliers sont installés à chaque angle de la cour, permettant d’accéder aux appartements. Des coursives (couloirs étroits) ressemblent à de petites rues et relient les différents appartements qui sont standardisés pour éviter les hiérarchies prônées dans les cités ouvrières, composés de deux grandes pièces avec deux lits, un berceau de son, deux tables, quelques chaises, un placard et une cuisinière Godin en fonte. Les chambres mesurent jusqu’à 20 m². La lumière pénètre grâce aux fenêtres qui donnent sur l’extérieur et la cour intérieure. A chaque étage, des points d’eau courante, des toilettes et des vide-ordures rendent aux Familistériens un confort supplémentaire.




En 1858, sont aussi construits les économats, dirigés par l’économe. Ces petits magasins (boulangerie, boucherie, épicerie…) permettaient aux habitants de s’alimenter sans sortir du Familistère, avec des produits à prix réduits (les aliments sont revendus au prix d’achats). Dans les premiers plans, il y avait aussi un restaurant transformé en buvette. Abandonnés en 1969, les économats ont aujourd’hui été transformés en musée. Sont aussi construit le pavillon Cambrai, le dernier immeuble d’habitation le plus vaste comportant 150 appartements, et le pavillon Landrecies qui s’élève sur la rive droite de l’Oise, un nouveau bâtiment d’habitation construit en 1882.




Pour Godin, l’éducation des plus jeunes enfants était essentielle. Il a donc fait construire la nourricerie et le pouponnat derrière le Pavillon Central qui accueillent les enfants de 15 jours à 4 ans : les femmes pouvaient ainsi continuer leur travail mais étaient autorisées à les garder quelques mois. Détruite en 1918, la nourricerie-pouponnat ne sera pas reconstruite. L’école était mixte et obligatoire pour les enfants du Familistère jusqu’à 14 ans au moins. La Fête de l’Enfance était organisée chaque année. Un théâtre à l’italienne, surnommé « temple de la connaissance », a aussi été construit pour « éduquer le peuple du Familistère » qui servait principalement aux représentations des élèves, aux leçons générales ou encore pour des divertissements et des spectacles… Les matériaux pour la construction utilisés étaient la fonte, le bois et le métal. A l’origine, les sièges étaient de simples bancs et la salle pouvaient ainsi contenir mille personnes. Un kiosque à musique a aussi été construit en 1860 au milieu du parc.




Le lavoir-piscine ou buanderie-piscine est situé sur la rive droite de l’Oise. Le lavage du linge étant interdit dans les appartements, Godin construisit en 1870 une buanderie où des machines perfectionnées étaient installées. Un système d’eau chaude produite par les machines à vapeur de la fonderie permettait le lavage du linge qui séchait ensuite. Des bains et des douches ont aussi été installés. L’apprentissage de la nage était pour Godin une contribution à l’hygiène et à la santé des Familistériens. Une piscine de 50 m² et profonde de 2,50 m permettaient aux enfants de se baigner sans danger grâce à un système qui permettait d’abaisser et de soulever le plancher de la piscine. Abandonné en 1968, la buanderie-piscine va connaître une importante restauration en 2004.




Godin avait aussi prévu un jardin d’agrément, de 1,2 hectare, situé sur la rive droite de l’Oise entre l’usine et le Palais social. Il permettait aux travailleurs de l’usine de se reposer durant la pause et constituait aussi un petit potager qui devient un atelier pédagogique et l’approvisionnement du Familistère en légumes. Des statues, des bassins et des bancs sont disposés dans le parc. Une serre est construite dans les années 1900. En 1889, à l’extrémité nord du jardin, un mausolée est érigé sur la tombe de Jean-Baptiste Godin et de Marie Moret. Il est composé d’un obélisque en pierre bleue où figure l’effigie de Godin, symbolisant le progrès, entourée par deux allégories, le Travail et la Famille, représentées l’un par un mouleur de l’usine Godin et ses attributs (louche de fonderie) et l’autre par une mère tenant un bébé dans ses bras.




La manufacture Godin fabrique toujours des poêles en fonte et depuis quelques années des ustensiles de cuisine en fonte. Ces produits en fonte étaient aussi utilisés dans les appartements du Familistère (dans les appartements, on trouvait des cuisinières Godin…). À l’apogée du Familistère de Guise, l’usine comptait 1500 ouvriers.



Sources :

http://www.larousse.fr

http://www.familistere.com








lundi 15 février 2010

300 ans de Louis XV !



Aujourd'hui Louis XV aurai 300 ans !


Roi à 5 ans du pays le plus puissant d'Europe, "Le Bien Aimé" est né le 15 février 1710.






Né à Versailles en 1710, mort en 1774, Louis XV est le fils du Duc de Bourgogne (petit-fils de Louis XIV) et de Marie Adélaïde de Savoie. C’est donc l’arrière-petit-fils de Louis XIV.
En effet, le fils de Louis XIV meurt en 1711 de la petite vérole et en 1712, la rougeole emporte le père, la mère et le frère du futur Louis XV . Lui-même touché par la maladie, il est sauvé de justesse grâce aux soins de sa gouvernante Madame de Ventadour qui le soustrait aux médecins de la cour. Elle entretient régulièrement Madame de Maintenon de l’évolution du jeune Louis. Il adore son arrière-grand-père Louis XIV, il l’appelle « son cher papa roi ».
Peu de temps avant sa mort, le Roi Soleil le convoque et lui délivre ses derniers conseils : il lui recommande de moins faire la guerre et d’être un Prince pacifique soucieux du bonheur de son peuple. Les chroniques racontent que Louis est sorti en larmes de cette entrevue.
Héritier du trône à cinq ans, placé sous la régence de Philippe, duc d’Orléans, qu’on appelle « le Régent », il participe aux activités rituelles de la fonction royale, mais le jeune Louis émotif, mélancolique et secret accepte mal les contraintes de l’étiquette imposées par son aïeul. A sept ans il est séparé de sa gouvernante.

Il sera instruit par le Maréchal de Villeroi et le futur Cardinal de Fleury, ancien évêque de Fréjus, son précepteur, auquel il portera toujours affection et confiance. Son éducation est sérieuse et complète, Il est sacré à Reims en 1722, puis déclaré majeur en 1723 ( à la mort du Régent ).
Le 5 septembre 1725, on lui fait épouser Marie Leszcynska, fille du roi de Pologne, pauvre et vertueuse, âgée de vingt et un an, donc en âge de donner un héritier au trône. Elle lui donnera dix enfants.
En 1726, il appelle au gouvernement le Cardinal de Fleury qui gardera cette charge jusqu’à sa mort en 1743. Cette période fut la plus calme et la plus prospère de son règne.
Dès 1734, Louis prit ses premières maîtresse, Mme de Mailly, puis sa soeur Mme de Chateauroux, prélude à une succession de liaisons nées dans l’atmosphère frivole de Versailles.
La mort du Cardinal de Fleury marqua un tournant dans la vie de Louis XV, Il avait pris l’habitude de se reposer sur son vieux précepteur qui a occupé le poste de premier ministre durant dix sept ans !
Il se retrouve seul à régner, et sa volonté n’est pas assez affirmée. Le drame de Metz en 1744, va faire basculer le règne de Louis XV, et « le Bien Aimé » va perdre sa popularité. Se croyant être à l’article de la mort lors du siège de Metz, et pour obtenir l’absolution, il doit rédiger une confession publique de ses fautes, qui le fait apparaître comme un être immoral, indigne du nom de « Roi très Chrétien ». Cette confession diffusée dans tout le royaume par le clergé, stupéfia le peuple et commença à discréditer le roi, qui sur ses entrefaites avait recouvré la santé !

Un peu plus tard, en 1746, il rencontre Mme de Pompadour, belle, cultivée, intelligente mais qui se mêle activement aux affaires d’Etat. Haïe pour son rôle dans la politique et ses dépenses somptuaires, sa présence auprès du roi ne fait qu’accentuer l’impopularité naissante. Des pamphlets courent à Paris et ternissent de manière définitive l’image du roi .
Louis XV manque de confiance en lui, et il renvoie tour à tour ses ministres, comme Maurepas, d’Argenson, Choiseul ( renvoyé surtout parce qu’il déplaisait à sa nouvelle maîtresse : Mme du Barry ! ) Machault d’Arnouville, ce qui provoque de graves crises politiques successives. De ce fait, les réformes indispensables ne peuvent se faire à temps, malgré les dernières années du règne où enfin, Louis XV s’efforce de mettre en chantier des réformes fiscales, gérées par Maupeou (qui aura le soutien de Voltaire) comme par exemple taxer les revenus de la noblesse et du clergé, instaurer la gratuité de la justice. C’est la « révolution royale » ! Il est à noter que Louis XVI annulera immédiatement ces réformes dès son arrivée au pouvoir !
Atteint par la petite vérole, détesté de tous, Louis XV meurt à Versailles dans l’indifférence générale, en 1774. Il est enterré clandestinement à Saint-Denis.
Louis XV reste une des figures les plus attachantes de sa lignée : fin, sensible et généreux, mais velléitaire, faible de caractère, il n’a pas su moderniser le pays, prendre en compte les nouvelles attentes des Français.



Biographie tirée de : http://www.histoire-en-ligne.com/

mardi 12 janvier 2010

Offre d'emploi : Responsable du Centre de Documentation de l’ICOMOS.

Offre d'emploi :


Responsable du Centre de Documentation de l’ICOMOS


(Conseil international des monuments et des sites).
















Offre valable jusqu'au 20/01/10.



CDD d’un an renouvelable, avec date de démarrage au 1er Mars 2010.


















VOIR L'OFFRE :


dimanche 3 janvier 2010

Philippe CHARLIER, Male mort.




CHARLIER (Philippe), Male mort, Editions Fayard, 2009.
















Résumé : Il y a ceux qui meurent lentement d’une mort douce, ou attendue. Et il y a ceux qui partent de façon brutale : guerre, crime, catastrophe naturelle, suicide, épidémie, accident, exécution, etc. Grâce à l’examen de squelettes provenant de fouilles archéologiques du pourtour méditerranéen, il est désormais possible de reconstituer, cas après cas, un tableau des morts violentes dans l’Antiquité gréco-romaine. Des récits, des anecdotes, des commentaires historiques permettent de préciser ce descriptif complet.
L’auteur s’attachera également à étudier le devenir du cadavre de ces individus partis avant l’heure ou soudainement, centré sur la peur du retour des morts (nécrophobie) : mise à l’écart, démembrement, magie noire, mutilation, etc.
À travers ce voyage dans les morts violentes, c’est à une déambulation dans les bas-fonds de la société antique qu’est convié le lecteur, à la recherche d’un étonnant et méconnu côté obscur.






L'auteur :
Philippe Charlier est médecin, paléopathologiste et docteur ès lettres (École pratique des hautes études). Spécialisé en anatomopathologie et en médecine légale, Philippe Charlier a publié "Médecin des morts, récits de paléopathologie" (Fayard, 2006) et "Les Monstres humains dans l’Antiquité" (Fayard, 2008 ; prix Louis Castex de l’Académie française 2009 et prix Jean-Charles Sournia de l’Académie nationale de médecine 2009). Assistant hospitalo-universitaire à Garches (AP-HP, UVSQ) et chercheur associé au CNRS (HALMA-IPEL, Lille-III), il enseigne notamment à la faculté de médecine de Paris- Ouest.






Fayard (Paris)
Date de Parution : 04/11/2009
Collection : Nouvelles Etudes Historiques
Prix public TTC : 23,00 €
Code ISBN / EAN : 9782213635644 / hachette : 3538097
Format (153 x 235)
Nombre de pages : 432
Près d'une centaine d'illustrations dans le texte.















Jean-François SOLNON, Histoire de Versailles.




SOLNON (Jean-François), Histoire de Versailles, Editions Perrin, 2003.









(Source de la photo : http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782262020774.jpg)






Jean-François Solnon nous dépeint la vie e Versailles, de sa construction débutée sous Louis XIII, aux agrandissements de Louis XIV, embellissements de Louis XV, mais aussi son sauvetage à la Révolution jusqu'à aujourd'hui où il accueille encore le Parlement.






Sommaire :







  1. Une "piccola casa".





  2. Le choix du Roi.





  3. La résidense privilégiée de Sa Majesté.





  4. "Le plaisir superbe de forcer la nature".





  5. La cité royale.





  6. Le Roi en son château.





  7. Les hôtes de Versailles.





  8. Les derniers aménagements des jardins.





  9. Les derniers travaux de Louis XIV.





  10. Versailles respecté par Louis XV.





  11. La recherche de l'intimité.





  12. Grandeurs et servitudes du château.





  13. Versalles de Louis XVI et de Marie-Antoinette.





  14. "A toutes les gloires de la France".





  15. Annexes.





  16. Références et notes.