jeudi 19 février 2009

La cuisine française selon Louis XIV.

Le règne de Louis XIV marque l'abandon de la cuisine médiévale et le début de la prééminence des cuisiniers français en Europe...




  • Adorant les petits pois; il leur fait faire leur entrée sur les tables dès 1660, ainsi qu'aux concombres, asperges, artichauts, choux-fleurs et salades. Notons que ce goût pour les légumes est nouveau et n'avaient pas auparavant leur place sur les tables des gens de qualité. Il fait alors créer le Potager du Roy à Versailles. Cela entraînant de nouvelles techniques : fumier, cloches, abris de verre...


  • Les fruits envahissent les tables. Le fruit royal est la poire. Les pommes sont alors moins considérées.


  • Abandon des épices orientales qui cachent le goût des aliments pour les plantes arromatiques : persil, ciboulette, thym, romarin, sariette, estragon, cerfeuil, laurier...


  • La France est le premier pays à proposer des plats sucrés à la fin du repas : le dessert est né !


  • Le doux et l'onctueux remplacent l'aigre et l'acide. Les sauces au vinaigre ou agrumes sont remplacés par des sauces au beurre et à la crême.


  • Les mets tels que le phoque, la baleine, le cygne, le paon disparaissent totalement alors que précédemment ils étaient très appréciés.


  • Les cuissons diminuent : les légumes craquent et la viande devient plus saignante.


  • Techniques nouvelles de cuisine comme le roux (mélange de beurre et de farine chaude pour faire la base des sauces), les fonds, les coulis, les sauces émulsionnées, le bouquet garni (dit le "paquet"), la crême patissière, les meringues.


Le roi et sa cour aimant les nouveautés et les extravagances, créé des conditions favorables à l'essor du goût nouveau, basé sur la recherche du naturel.



L'hôtel Lambert en danger.

http://lambert.over-blog.org/

La gravité du sort réservé à l'hôtel Lambert, l'imminence de la prise de décisions et l'embarras du public assailli de propos contradictoires se précisent…L’hôtel Lambert, chef-d’œuvre du XVIIe siècle classé Monument historique dès 1862, subirait une dénaturation importante si le projet de « réhabilitation » élaboré par l’architecte en chef Alain-Charles Perrot pour le frère de l’émir du Qatar n’était pas profondément amendé.Parmi tant d’autres… :• Démantèlement du bastion que forme le jardin suspendu pour disposer de davantage de places de parking… Destruction d’une parte du quai sur Seine et des fondations datant du XVIIe.• Création de deux ascenseurs et de trois gaines techniques d’un volume considérable entrainant la destruction d’un escalier du XVIIIe siècle qui jouxte l’escalier d’honneur et l’éventrement du plafond de la chambre à coucher de Jean-Baptiste Lambert dont les poutres et les solives polychromes sont ornées de médaillons historiés, de putti et de rinceaux rehaussés de dorures.• Démantèlement du volume de la chambre de Lambert d’un tiers en faveur du passage d’une gaine technique et de l’une des cages d’ascenseur puis de morceler ce qui en reste à l’aide d’équipements sanitaires incongrus.Bref la destruction de notre patrimoine historique pour en gros une clim, deux ascenseurs et plus de places de parkings (5 déjà existantes)…C’est une dénaturation profonde du chef d’œuvre du jeune Le Vau – l’architecte de Vaux-le-Vicomte, de la façade sur jardin de Versailles et de l’Institut de France – et de ses adaptations successives…

Plus de renseignements : http://lambert.over-blog.org/Pétition : http://www.mesopinions.com/Paris---l-hotel--Lambert-menace-petition-petitions-e873b9f1f124037e76ccd5352cc43e6a.html

dimanche 15 février 2009

Palais Brongniart (ancienne Bourse de Paris).

Edifié dès 1807 et achevé en 1826 par Labarre sur les plans d'Alexandre Brongniart (1770-1847), le palais Brongniart - ou Bourse de Paris - accueille d'abord la Bourse des valeurs, ainsi que la Bourse du commerce et le Tribunal de commerce. Inauguré par le préfet de la Seine Chabrol, l'édifice n'est autre qu'une commande de Napoléon Bonaparte. Destiné à accueillir la Bourse de Paris qui ne cessait de changer d'emplacement depuis 1563, il a pour but de permettre son rayonnement et son développement. Malheureusement, le temps est passé et les nouvelles technologies ont fait leur apparition : depuis 1986, la corbeille a été remplacée par un système informatique sophistiqué qui permet de suivre la bourse à distance. Le lieu, qui continue à s'occuper de quelques transactions, peine cependant à trouver un second souffle. Le palais Brongniart dispose d'un musée et d'une salle d'accueil de congrès, salons et colloques. Il propose également un circuit audiovisuel et une vue de la Bourse en activité.

















































































































Julie RAMOS, Nostalgie de l'unité.

Présentation de l'éditeur :


J. RAMOS, Nostalgie de l'unité, Paysage et musique dans la peinture de P. O. Runge et C. D. Friedrich, Collection : Aesthetica, PUR, 2008.

Parvenir à la synthèse des arts est un des idéaux constitutifs du romantisme, ouvrant la voie au concept wagnérien d'œuvre d'art totale, ou Gesamtkunstwerk. L'ouvrage examine la manière dont, autour de 1800 en Allemagne, cet idéal se cristallise dans la volonté des artistes et des écrivains de rapprocher la peinture de la musique, un rapprochement qui remet en question le cloisonnement des arts. Runge et Friedrich participent de cette quête par leurs réflexions et leurs œuvres.

Plan :
Synthèse ou fusion ?
**Réunir les arts
**Analogies (1) : iconographies musicales
**Analogies (2) : nature et musique
L'invention de la musique
**Une nouvelle idée de la musique
**Les peintres et la musique
Traduire la musique
**Du paysage musical à la peinture absolue
**Runge et la peinture musicale
**Friedrich et la suggestion picturale


Il en faut pour tout le monde...Jana Sterbak.

Née à Prague en 1955, Jana Sterbak émigre au Canada en 1968.

L'art de Jana Sterbak oscille constamment entre l'ironie et l'obstruction, entre l'absurde et la tragédie. Faisant appel à un très vaste registre de matériaux, du verre au bronze en passant par la photographie, le film, le moulage en chocolat et les cheveux humains, l'artiste élabore des sculptures et des installations où s'entrecroisent références littéraires, contes populaires, mythes médiévaux.

Sa lecture nous entraîne sur une multitude de pistes qui gravitent autour d'une réflexion impitoyable sur les limites de la condition humaine.






Jana Sterbak, Vanitas : la robe de chair pour albinos anorexiques, élaboré à partir de 25kg de steacks, 1987.







Les premiers jours, la robe sent très mauvais. Le visiteur doit pouvoir observer
le changement de couleur, ce passage du rouge au vert puis au gris violacé ;
cela fait partie du processus artistique.

mercredi 4 février 2009

BLOG sur l'Hôtel Lambert.

Blog créé par a Sauvegarde et Mise en valeur du paris historique.


SIGNEZ LA PETITION : http://www.mesopinions.com/Paris---l-hotel--Lambert-menace-petition-petitions-e873b9f1f124037e76ccd5352cc43e6a.html



http://lambert.over-blog.org/


"Moins appliqués à dissiper ou à grossir leur patrimoine qu'à le maintenir, ils (nos ancêtres) le laissaient entier à leurs héritiers" La Bruyère.





Le morceau de bravoure de l’architecture domestique parisienne conçu par Le Vau et décoré par Le Brun à la pointe de l’île Saint-Louis est sur le point de subir une transformation radicale. Si les remaniements successifs n’ont jamais altéré sa distribution ni l’authenticité de sa structure, le projet qui vient d’être dévoilé prévoit d’assujettir l’hôtel du XVIIe siècle à l’économie d’une résidence de grand luxe et de ramener les extérieurs à un état originel idéalisé. Le saucissonnage des appartements engendre des destructions importantes et s’accompagne de la prolifération de gaines techniques disproportionnées, destinées à accueillir tuyauterie, climatisation et ascenseurs. Le bourrage de la parcelle rend nécessaire le sacrifice des sols et des sous-sols intacts. On envisage le démantèlement du jardin suspendu, dont le mur de soutènement s’ouvrirait côté Seine pour former la façade d’un garage.
Spécialistes, praticiens, amateurs de tous les pays prient respectueusement le ministre de la Culture et le gouvernement français de réorienter une opération qui, dans sa formulation actuelle, bafoue les savoir faire et les doctrines qui prévalent en matière de restauration sur un plan international.